Oui à la diminution du transit des voitures dans les petites voies communales !

Sujet de polémiques ou de satisfaction pour les habitants, le blocage de la rue Galliera est pour les Verts de Clamart une bonne occasion de faire reculer un peu le trafic routier et de repenser la place de l’automobile dans notre ville.
Il est vrai que le sur-encombrement temporaire de l’avenue Schneider est une nuisance pour les riverains. Mais cette densité inhabituelle se résorbera du fait d’un temps d’adaptation des automobilistes en transit dans le quartier et dès lors qu’ils adopteront un changement d’itinéraire ou de mode de transport.
Certains ont avancé des arguments réfutables, comme :

  • La privatisation du quartier. Celui-ci reste accessible par 4 voies sur 5 en voiture et totalement accessible aux cyclistes et aux piétons.
  • La peur des trafics de drogues. Si l’on doit compter sur l’augmentation du nombre de voitures pour diminuer la vente de produits illicites, c’est donc un échec national patent depuis 50 ans que la voiture est reine en milieu urbain…
  • L’augmentation de la pollution. Soyons précis, en comparant la pollution des anciens trafics des rue Schneider + Lacombe + Alfred par rapport au trafic actuel de l’av. Schneider, il s’avère que le trafic a globalement baissé même avec l’augmentation du passage au feu réglé par le Conseil Général (+ 6 voitures toutes les 2 min de séquence de feu place Marquis à comparer aux 500 voitures/heure rue Alfred avant aménagement).

La décision de bloquer une des cinq voies entrant dans le quartier Schneider Galliera entre dans le cadre du Plan de Déplacement validé par la municipalité afin de privilégier les déplacements sur des axes structurants. Cette mesure répond à plusieurs objectifs :

  1. Réduire globalement la circulation routière, la pollution locale, et donc l’effet de serre et le changement climatique en contraignant quelque peu l’espace dévolu à la voiture.
  2. Limiter un important trafic de transit dans des voies communales non prévues pour cela. Ces petites rues sont, de plus, situées sur des carrières ce qui peut dégrader davantage le sous sol et la voirie elle même.
  3. Améliorer la qualité de vie à l’intérieur des quartiers et permettre aux habitants, y compris aux enfants, de se rapproprier un espace public trop souvent dédié à la voiture.
  4. Permettre un accès en toute sécurité au bois de Clamart, le poumon de la commune, pour les promeneurs, les vélos, les sportifs, les enfants.

Pour des raisons écologiques et économiques, la place de la voiture doit et va se réduire. C’est une chance pour réduire les importantes nuisances de ce mode de transport, dans l’intérêt de la tranquillité des quartiers et des circulations douces.
Bien entendu, c’est aussi une question de changement d’habitude et nous sommes conscients que le problème est là…

PS : Qu’on se le dise, même sans automobile, on peut aller de la rue Alfred à la Mairie (5 minutes à vélo ou en bus, 10 minutes à pied).

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