Un débat d’orientations budgétaires 2009
Tribune de clamart info du mois de février 2009
La crise actuelle confirme ce que les Verts annonçaient : la fin d’un modèle économique vaniteux, égoïste et destructeur pour la planète.
Il est l’heure de refuser la croissance de tout et de n’importe quoi. Ralentissons et partageons !
Rappelons que la richesse française actuelle est largement suffisante pour permettre à chacun de vivre convenablement si cette richesse est partagée. Rappelons que notre petite planète bleue a des ressources limitées, fragiles qu’il faut préserver scrupuleusement.
A Clamart comme ailleurs, l’État réduisant son aide aux villes, donnons des priorités sociales et environnementales.
Il faut investir dans des projets de travaux dégageant chaque année des économies de fluides tout en repoussant les projets ne répondant pas à ce critère.
Nous souhaitons un plan municipal d’isolation thermique des bâtiments (source d’emplois).
Les parkings publics coutent 200.000 €/an. La ville ne doit pas avoir pour mission de payer pour du stationnement. L’usage de l’automobile est un choix privé, polluant, que nous n’avons pas à soutenir via l’impôt.
Le sport professionnel nous coûte plus de 100.000 €/an. Ce n’est pas une priorité.
La flotte des véhicules municipaux doit être réduite en offrant d’autres moyen de déplacements adaptés à la ville (vélos électriques pour les agents communaux par exemple).
Planter, déplanter, replanter, arroser les mats fleuris ou les jardinières a un coût financier et environnemental dont nous pouvons nous passer pour des plantations plus rustiques.
Enfin, nous redisons notre attachement
- Au soutien apporté aux plus démunis via le CCAS
- Aux opérations de logements sociaux
- Aux produits biologiques, pour les enfants notamment
- À une autre forme de solidarité, plus lointaine mais essentielle, celle de la coopération internationale en partenariat avec la ville de Kidal au Mali.