3 Questions à Marie-Catherine Poirier

Dans un numéro précédent de clamart info,  il a été publié une petite interview de notre collègue Marie-Catherine Poirier, élue Verte, adjointe déléguée aux transports et à l’environnement.

L’interview a été sensiblement réduite, la voici en version intégrale (nous publions à sa suite la version publiée, réécrite par la rédaction du magazine)

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version intégrale

Version publiée

1/ Les transports en commun ne sont pas directement de la compétence de la Ville. Quels sont vos moyens d’action ?
[En effet, la ville n’organise pas elle-même les transports en commun, sauf ceux de proximité, comme le Clamibus, qui est sous la responsabilité de la communauté d’agglomération Sud de Seine, compétente en transports de proximité.] Nos moyens d’action viennent de nos relations avec nos partenaires, la RATP et la SNCF. Nous travaillons avec la SNCF au sein d’un « comité intergares » qui réunit cette dernière et les villes de Vanves, Malakoff et Clamart. Nous y faisons remonter les demandes des clamartois et insistons sur l’accessibilité de la gare et sur l’intermodalité (train-bus, train-vélos….). Nous échangeons fréquemment avec la RATP pour l’amélioration des lignes de Clamart, en nous basant sur les demandes des clamartois mais aussi sur nos orientations en faveur des transports en commun. De la qualité de nos relations naissent certaines améliorations, quand elles sont bien argumentées. Quand les modifications sont plus conséquentes, il faut passer par le STIF (Syndicat des Transports d’Ile-de-France), et argumenter en commun avec la RATP par exemple. Avec le maire, qui s’investit beaucoup sur ce dossier, notre action repose sur l’écoute des demandes des Clamartois et un dialogue constructif et argumenté avec nos partenaires. Nous insistons particulièrement auprès de la SNCF sur l’accessibilité de la gare et sur l’intermodalité (train-bus, train-vélos….). Auprès de la RATP, notre priorité est l’amélioration des lignes de Clamart. Quand les modifications sont plus conséquentes, nous nous adressons au STIF (Syndicat des Transports d’Ile-de-France).
2/ Quelles améliorations vont être apportées en terme de transports sur la ville ?
Bien sûr, nous attendons tous le tramway avec impatience. Mais l’amélioration des transports, c’est aussi le quotidien et, donc, les bus. Nous avons demandé une extension en soirée du bus 191 et, avec Sud de Seine, une amélioration du bus 394 : nous attendons la réponse. Nous étudions une amélioration du Clamibus et avons demandé à la RATP d’affiner ses données de fréquentation pour nous fournir tous les éléments de décision. Un enjeu important sera la restructuration des lignes de bus avant l’arrivée du tramway avec le risque de ne plus avoir le bus 190 traversant tout Clamart : j’encourage tous les clamartois à se mobiliser dès maintenant pour garder une « ligne de bus structurante » dans notre ville. Au-delà de l’arrivée attendue du tram, nous demandons des améliorations des bus : extension en soirée du bus 191 et, avec Sud de Seine, une amélioration du bus 394. Nous travaillerons également sur une amélioration du Clamibus une fois reçues les données affinées de fréquentation de la RATP. Nous devons également rester vigilants et mobilisés, avec l’arrivée du tram, sur la préservation du bus 190 comme ligne structurante à travers tout Clamart.
3/ Comment agit la Ville pour améliorer l’accessibilité des personnes handicapées dans les transports ?
Après l’action de 2004 qui a mobilisé environ 2500 clamartois pour l’accessibilité de la gare, nous n’avons pas cessé de rappeler cette forte demande sociale à nos interlocuteurs, RFF, SNCF, Région. Pour les bus, la RATP effectue des certifications de ligne avec la participation des services techniques des villes et de l’Association des Paralysées de France. Pour ces certifications, les arrêts de bus doivent être mis aux normes, soit par le Conseil général soit par les communes, selon que la rue est départementale ou communale. Par ailleurs, la ville va prochainement élaborer un plan d’accessibilité de la voirie après le diagnostic qui est en cours : cela améliorera la mobilité de tous. Après l’action de 2004 mobilisant près de 2500 Clamartois pour l’accessibilité de la gare, nous n’avons pas cessé de rappeler cette forte demande sociale à nos interlocuteurs : RFF, SNCF, Région. Par ailleurs, en collaboration avec la RATP et l’Association des Paralysés de France les arrêts de bus seront progressivement mis aux normes par la commune sur ses voies et nous l’espérons par le Conseil Général sur les siennes. Enfin, la ville va élaborer un plan d’accessibilité de la voirie dont le diagnostic permettra d’améliorer la mobilité de tous.
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