Démocratie locale ou démocratie bancale ?
Démocratie locale ou démocratie bancale ?
La partie de la rue Gabriel Péri qui longe le parc Maison Blanche va être refaite.
Sans réunion des élus de la commission transports et urbanisme, le Maire a proposé deux aménagements aux riverains.
1 . Maintenir la rue avec une file de circulation, une bande cyclable montante, une file de stationnement et de larges trottoirs
2 . Réduire la largeur des trottoirs au minimum pour créer 2 files de stationnement
Sur 50 personnes consultées, 16 votes : 7 pour l’option 1 (merci à eux) ; 9 pour la 2.
L’option 2 sera-t-elle retenue alors que les comités de pilotage des quartiers centre et gare étaient partagés ?
L’espace public est fréquenté par d’autres personnes que les seuls riverains, surtout en centre-ville et à proximité d’équipements publics : parc Maison Blanche, collège, centre J. Mermoz, future Maison de l’emploi.
Pourquoi oublier les autres parties prenantes : associations de parents d’élèves, de personnes handicapées, de commerçants, associations en faveur du développement du vélo ou de la sécurité routière. Ceci aurait permis des échanges d’arguments variés.
Et où sont passées les priorités de notre « éco-ville » ?
L’intérêt général n’est pas la somme des intérêts particuliers ! Nous devons donner la priorité aux piétons, aux enfants, aux personnes à mobilité réduite, aux cyclistes et à la réduction de la pollution urbaine due à l’excès de circulation automobile.
Ces priorités ne doivent pas être sacrifiées au nom d’une démocratie clientéliste.
Que le Maire accepte le principe d’une ville-parking en s’appuyant sur des micro-consultations est symptomatique d’une gouvernance malade et d’un mépris pour la qualité de vie de l’ensemble des clamartois/es.
Clamart info mai 2013