Réforme territoriale du Grand-Paris : laissons les citoyen-nes décider !

Alors que le Conseil régional d’Ile-de-France débattait aujourd’hui de la réforme institutionnelle du Grand Paris, les élu-es du groupe Alternative Écologiste et Sociale appellent au lancement d’une grande consultation des Francilien-nes et refusent résolument que la voix des citoyen-nes soit confisquée par les groupes d’influences et de nouvelles structures technocratiques.

Le groupe Alternative Écologiste et Sociale craint que, sous couvert de réforme, le maintien des services publics et de leur qualité soit remis en cause. Cette réforme ne doit pas avoir pour objectif caché une recentralisation par le gouvernement ou une instrumentalisation par Valérie Pécresse, ou des baisses de dotations nouvelles sous prétexte d’économies.

Pour nous, ce qui doit présider à la réorganisation territoriale, ce sont des objectifs clairs : la répartition équitable des richesses, la mise en place de moyen efficaces de consultation et de contrôle démocratique pour les citoyen-nes, le renforcement du rôle stratégique et planificateur de la Région Île-de-France,” s’inquiète Mounir SATOURI. “Ce n’est pas ce que je vois dans les propositions actuelles de M. Macron, ni dans ce que met aujourd’hui en place Mme Pécresse sur le territoire régional. Le résultat et les risques, ce sont des territoires et des habitant-es toujours plus relégué-es, une région qui se refuse à prendre des décisions structurantes pour la protection de l’environnement, le logement social ou encore le renforcement du réseau des transports et des mobilités.”

“Nous refusons de donner un blanc-seing à Valérie Pécresse pour qu’elle poursuive sa politique qui favorise la concurrence entre les régions, nie l’ambition d’une région stratège, augmente les inégalités entre les territoires, les populations, la zone dense et la zone rurale. Valérie Pécresse souhaite instrumentaliser le débat pour assouvir ses propres ambitions. En aucun cas notre groupe ne servira le projet de Mme Pécresse et sa politique néfaste pour les Francilien-nes.”

Dans tous les cas, l’Île-de-France et ses 12 millions d’habitant-es méritent mieux que ces débats boutiquiers qui se tiennent loin de la réalité de nos concitoyen-nes.

 

Marion JEUNE
Groupe AES – Conseil Régional IDF

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