Démocratie locale et globale, écoles du jardin Parisien. (février 2008)

Démocratie locale et globale, écoles du jardin Parisien. (février 2008)

 

L’exercice de concertation est toujours un exercice délicat pour les élus, à Clamart comme ailleurs. D’un côté, il est indispensable de prendre l’avis de la population pour les projets importants. De l’autre, l’intérêt général peut parfois contredire une expression locale majoritaire. Cela est particulièrement perceptible pour des consultations restreintes concernant un projet de quartier et dont l’impact sur les finances de la ville ou sur l’environnement n’est pas neutre suivant la variante retenue.

Ainsi, le programme de réfection des deux écoles du jardin parisien, projet retenu par les habitants du quartier (moins de 10% de participation), coûtera un million d’euros de plus en investissement que le même programme réalisé sous forme de groupe scolaire.

Pour le premier projet, les dépenses annuelles de fonctionnement seront bien supérieures tout comme le coût environnemental et les rejets de gaz à effet de serre. Enfin, dans une logique cohérente avec un projet de groupe scolaire, le schéma directeur d’île-de-France incite à une utilisation rationnelle de l’énergie et de l’espace afin de limiter l’étalement urbain et de répondre aux besoins de l’ensemble de la population francilienne (logements, équipements publics etc.).

Aussi, pour des raisons d’intérêt général, de développement durable et d’utilisation optimum des fonds publics, soucieux de « penser globalement et d’agir localement » sans mépriser le vote des habitants d’un quartier donné, les Verts privilégient le choix du groupe scolaire.

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