Europe : Les priorités de la Présidence française, Déclaration des Verts, 1er juillet 2008

Communiqué de presse des Verts du 1er juillet 2008

Les priorités de la Présidence française
Déclaration des Verts


Le prix du pétrole flambe, la bourse au plus bas, le pouvoir d’achat en berne, Nicolas Sarkozy président pour six mois de l’Union européenne regarde ailleurs.

Il fait comme si les Polonais après les Irlandais n’avaient pas dit non au Traité modificatif européen, comme si l’Union européenne ne se détricotait pas tous les jours. Il n’a rien à proposer pour sortir de l’ornière.

Face à lui ce n’est pas la déclaration insipide de la vieille gauche qui va répondre aux enjeux de la période et redonner espoir aux citoyens européens.

Les Verts proposent :

Face à la crise alimentaire,  les Verts proposent une remise à plat de la politique agricole commune et le développement d’une agriculture de qualité soucieuse de l’environnement, de la santé et des équilibres territoriaux sur l’ensemble de la planète.

Face aux dérèglements climatiques et à la crise énergétique, les Verts proposent une politique volontariste d’économie d’énergie, de développement des énergies renouvelables, accompagné par un programme de sortie du nucléaire, ainsi qu’une autre politique des transports qui donne la priorité aux alternatives à la route et à l’aérien.

Face à la crise sociale,  les Verts défendent une politique d’harmonisation par le haut des droits sociaux, notamment le salaire minimum, le renforcement des services publics à l’échelle européenne, et l’accès à la santé.

Face à la crise institutionnelle,  les Verts refusent une construction uniquement par le haut. Ils préconisent l’élection d’une Constituante et la ratification par référendum de l’ensemble des citoyens des 27 pays de l’UE en même temps.

Face à la crise financière,  les Verts demandent la taxe Tobin sur la circulation des capitaux, l’interdiction des paradis fiscaux et la modification des priorités de la Banque centrale européenne au bénéfice de la conversion écologique de l’économie.

Les Verts refusent la logique d’une Europe forteresse et condamnent la directive de la honte qui criminalisent les migrants. Ils préconisent au contraire une politique d’accueil et d’intégration et le co-développement avec les pays d’origine.
A cet égard  la construction d’un espace euro-méditerranéen ne saurait se limiter à la création d’une simple zone de libre échange et à la vente de centrales nucléaires.

Une autre Europe est possible : l’Europe écologiste et sociale des citoyens.

Pour plus d’information sur la Présidence européenne, les fiches de Sinople sur le lien: http://www.lesverts.fr/

Les Verts

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