Prise de position lors du débat d’orientation budgétaire

Quelques points généraux après avoir écouté les orateurs, notamment UMP.

Je rappelle tout d’abord qu’en quelques décennies, la richesse en France a doublé. Si cette richesse était mieux partagée, la crise actuelle serait parfaitement supportable. Mais comme l’inégalité est de plus en plus la règle du fait de politiques injustes, ce sont les plus faibles économiquement qui subiront les conséquences des événements économiques à venir.

Ensuite, vous le savez, il est bien dommage que les taxes locales soient si injustes et ne soient pas indexées sur les revenus des familles. Si les élus UMP ici présents ont quelqu’influence sur le gouvernement, qu’ils n’hésitent pas à faire remonter ce point.

Enfin, il est urgent de séparer revenu et emploi. Il n’y aura jamais plus 3 ou 4 millions d’emplois disponibles, ne soyons pas naïfs. Il est donc indispensable de créer un revenu minimum d’existence déconnecté de l’emploi, bien supérieur au RMI, afin d’éviter que des personnes soient contraintes d’accepter n’importe quel emploi précaire, y compris le dimanche, pour sous-vivre.

Passons à présent aux projets clamartois.

Vu la crise à venir, les Verts se prononcent clairement pour des priorités sociales et environnementales.

Parmi les projets d’investissement.

J’ai entendu qu’il serait souhaitable d’abandonner le projet de piscine. C’est à voir de près mais rien ne dit que cela soit une bonne idée. En effet, la piscine actuelle est extrêmement coûteuse en eau, en énergie et donc, en euros. La rénover peut être très utile, y compris financièrement.

En effet, il faut donner la priorité aux investissements dégageant des économies de fluides et des baisses de coût de fonctionnement.
Les Verts proposent donc de réaliser rapidement les travaux ayant des retombées positives en fonctionnement et de repousser les projets ne répondant pas à ce critère.

L’isolation des bâtiments est impérative. Nous demandons un plan municipal d’isolation thermique des bâtiments.

Complémentairement, la reprise du contrat de chauffage des bâtiments, jusqu’à présent confié au privé, permettrait très certainement de faire d’importantes économies financières tout en ayant une meilleure vue sur nos consommations.

Les parkings publics ont un coût annuel net très important pour la commune (200.000 euros). Or la ville ne doit pas avoir pour mission de payer pour du stationnement. L’usage de l’automobile est un choix privé, non durable, que nous n’avons pas à soutenir.

Le sport professionnel représente plus de 100 000 euros par an. Nous continuons à dire que ce choix n’est pas une priorité, a fortiori dans le contexte de crise que nous connaissons.

La flotte des véhicules municipaux doit être revisitée pour permettre des mutualisations, des réductions d’usage tout en offrant d’autres moyen de déplacements plus adaptés à la ville. Je pense, entre autres, à des vélos électriques pour les agents communaux.

Le fleurissement de la commune est important mais il ne doit pas être éphémère ou fragile. Planter, déplanter, replanter, arroser les mats fleuris ou les jardinières, cela a un coût financier et environnemental certain dont nous pouvons nous passer pour des plantations plus rustiques. Les clamartois peuvent très bien le comprendre si on le leur explique clairement.

Enfin, nous redisons notre attachement

? au soutien apporté aux plus démunis via le CCAS,

? aux opérations de logements sociaux,

? aux produits biologiques, dans le secteur de la petite enfance notamment

? à une autre forme de solidarité, plus lointaine mais essentielle, celle de la coopération internationale en partenariat avec la ville de Kidal au Mali.

Je vous remercie.

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