192 500 chômeurs, allons nous en tirer une leçon ?

On nous annonce qu’il y a eu 192500 emplois détruits ces 6 derniers mois (soit 2000 emplois par jour, le record depuis 1945). Si l’on ramène ce chiffre à la population clamartoise, cela représente environ 150 emplois.

Cela veut dire que chaque jour ouvré, durant ces 6 derniers mois, 1 clamartois aurait perdu son emploi.

Chaque jour un chômeur de plus à Clamart

Voilà, je pense qu’ainsi, chacun comprend mieux l’ampleur de cette crise

Le MEDEF nous rassure : « Une chose affreuse que nous avions anticipée » a déclaré Laurence Parisot sur France Info.

Quand l’imprévu arrive, les puissants prétendent toujours avoir anticipé. Ainsi, Nicolas Sarkozy qui disait le 10 juin n’avoir «pas attendu les Verts pour savoir que l’environnement est important».

Pourquoi Laurence comme Nicolas, ne nous en ont-ils pas parlé plus tôt ? Il « savent » des choses, ils anticipent et pourtant ils ne nous préviennent pas ?

Que les soi-disant puissants continuent de faire semblant, qu’ils restent ridicules comme ils semblent aimer l’être, le vrai problème est ailleurs ; 192 500 personnes vivent un vrai drame.

Ils nous annoncent que la reprise règlera ce problème. Nous devrons donc attendre que les 192 500 chômeurs et leurs familles reprennent leur rythme de consommation. Soyons patients, car l’improbable n’est pas pour demain quand on y réfléchi bien.

Posons-nous les bonnes questions : Que faisaient les 192 500 chômeurs ? Quel emploi occupaient-ils ? Quels secteurs d’activité la crise touche t-elle ?

Nous avons vécu toutes ces décennies bien au-dessus de nos réels besoins. Quand nous n’avions plus besoin de rien, on nous créait de nouveaux besoins pour alimenter la machine « croissance ». Au prix du sacrifice de nos conditions de vie et de celles des générations futures.

Ne vous laissez pas aveugler par celles et ceux qui vous diront que beaucoup de ces licenciements profitent aux patrons. Même si cela est vrai, même si la crise a « bon dos » et qu’elle détruit bien plus d’emplois que nécessaire.

Personne n’échappera au bilan final : le plein-emploi n’est plus le moteur de l’économie.

Il ne faut plus tabler sur une reprise mais reprendre les choses sous un autre angle

Il faut mettre en place une production économique raisonnée et tenant compte de son impact environnemental planétaire.

Il faut mettre en place une répartition équitable des biens et services produits.

Il faut mettre en place une politique sociale, environnementale et économique cohérente, européenne et planétaire, qui assure aux générations futures une vie saine et les moyens économiques et sociaux d’une existence sereine pour tous.

 

 

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