Une rentrée scolaire à marche forcée.
Une rentrée scolaire à marche forcée.
Si l’on peut mesurer le degré de civilisation à la manière dont on traite le dernier de ses citoyens, on doit sans doute aussi pouvoir le mesurer à la manière dont on l’éduque. Classes surchargées, violences juvéniles plus précoces, malaise grandissant des enseignants aujourd’hui mal formés, refus de scolariser les plus petits alors que l’on sait que l’échec scolaire commence dès le CP…
Depuis plusieurs années, en France, l’effort éducatif se réduit au rythme des suppressions de postes d’enseignants et de coupes budgétaires. A Clamart, à la rentrée, ce sont 3 fermetures de classes prononcées et 2 menacées. Autres signes inquiétants : les diminutions de budget des Collèges et Lycée malgré la mobilisation des parents, des enseignants et de la municipalité.
Plus que jamais, nous devons rappeler avec force l’indispensable rôle d’une école publique, laïque et républicaine qui doit être soutenue, encouragée, et pourquoi pas, réformée, mais pas sans elle !
Pour autant, l’éducation du citoyen de demain ne relève pas uniquement du champ scolaire. Il s’agit, pour l’enfant, de trouver un environnement global éducatif favorisant son épanouissement.
C’est pourquoi, cette année, nous lançons l’élaboration d’un Projet Educatif Local (PEL), associant tous les acteurs concernés par la question de l’éducation et visant à harmoniser les pratiques autour d’une vision commune de celle-ci. Cette démarche se veut ambitieuse… tout le contraire de la politique de ce gouvernement.