Au conseil municipal de février 2013
Au conseil municipal du 27 février 2013
A noter lors de ce conseil :
- Un mot d’hommage à Stéphane Hessel par Vanessa Jérome
- Un débat au sujet des rythmes scolaires et de la réforme en cours
- La vidéo-surveillance qui arrive à Clamart, UMP PS, même vote !
Intervention (remarquable) de Marie Catherine Poirier pour Europe Écologie Les Verts - Le versement des subventions aux associations
- Et aussi :
Parmi les décisions du Maire, notons 22 500€ pour les 5 cérémonies de vœux du Maire !
Débat au sujet des rythmes scolaires et de la réforme en cours
Après avoir écouté les remarques des fédérations de parents d’élèves, nous soulignons quelques aspects :
Vanessa Jérome évoque la nécessité de rester vigilant par rapport à une débauche d’activités. Sachons également valoriser l’oisiveté des enfants que les spécialistes considèrent comme indispensable pour leur curiosité et inventivité.
Vincent Gazeilles rappelle le besoin d’élargir la réforme du temps scolaire à toute l’année scolaire et à une pédagogie plus adaptée à l’enfant (type Montessori). Il souligne le besoin de bien préparer cette réforme qui doit compléter le Projet Éducatif Local et surtout pas lui nuire.
Dominique Meier, adjoint aux affaires scolaires, a rappelé le principe de concertation qui préside à cette réforme des rythmes qui s’inscrit dans le cadre de la refondation de l’école. Il a remercié l’ensemble des acteurs impliqués depuis des années dans le Plan Educatif Local. L’Education Nationale ne peut plus seule former le citoyen de demain. La refondation est nécessaire et attendue par tous, il faut surmonter les blocages et faire avec les enseignants et non contre eux.
Compte tenu de la nécessité de bien préparer cette réforme, nous votons son lancement en 2014.
Versement des subventions aux associations
Comme nous le faisons depuis des années, nous nous abstenons pour cette délibération.
Peut être encore davantage cette fois, compte tenu de l’accroissement des difficultés sociales de la population et de la crise écologique majeure, nous dénonçons une dépense de plus de 1,2 million d’euros (sans compter les aides logistiques).
Nous devons nous interroger sur le financement issu d’argent public à destination du sport professionnel.
De même, alors que de nombreux services de la ville n’ont pas ou plus les moyens de fonctionner, alors que des projets écologiques ou sociaux pourraient être soutenus, ces dépenses très importantes pour le sport nous semblent excessives.
Il faut aussi s’étonner le la stabilité quasi totale des subventions à destination de chaque association alors que certaines ont certainement besoin de davantage, d’autre de moins.
Abstention.