Non aux policiers municipaux armés à Clamart.
Alors que nombre de maire, même UMP, refusent d’armer leur police municipale, le maire de Clamart a décidé d’armer les dix, puis vingt policiers municipaux avec des pistolets.
A la tête de sa police locale, notre nouveau shérif entend montrer ses muscles. Il n’est pourtant pas compliqué de voir les dérives de ce système.
- un risque de dérapage d’une police locale aux ordres du maire, tandis que les policiers nationaux sont eux, suivi et encadré par la préfecture de police et le ministère de l’intérieur ;
- les accidents inévitables que l’on constate lorsque des armes à feu sont mises en œuvre, quelles que soient les précautions prises (il suffit de lire la presse pour le constater) ;
- un risque d’escalade, les auteurs de faits de violence hésitant d’autant moins à ouvrir le feu que les policiers leur faisant face seront armés.
Cette course à l’armement est d’autant moins compréhensible que Clamart reste une ville sûre, malgré des cambriolages pour lequel les revolvers sont une réponse inadéquate.
Et le dernier épisode tragique de la policière de Montrouge tuée par une raffale d’arme de guerre portée par un terroriste ne change rien. La police municipale n’est ni le RAID ni le GIGN, et les armes dont on l’équipe ne la protègeront pas de l’acte d’un fou prêt à tout. Il est aujourd’hui plus que jamais dangereux de le faire croire.
N’hésitez pas à refuser cet armement en écrivant au maire de Clamart