L’écologie solidaire et sociale a besoin de vous

L’édito du secrétariat régional

Encore une semaine mouvementée pour l’écologie politique dans notre région ! En interne d’abord, notre Bureau Exécutif Régional s’est installé. Cette nouvelle équipe de 15 militant.e.s bénévoles et volontaires n’a pas attendu pour se mettre au travail et prépare les prochaines échéances électorales, ainsi que les mobilisations écologistes et solidaires, le Café Ecolo dimanche, fidèles à nos idées. Les élu.e.s et les militant.e.s sont présent.e.s sur le terrain comme sur la toile, conscient.e.s de la nécessité d’adapter nos manières de lutter et de communiquer à un monde en distanciel.

Nous étions présent.e.s lors de l’évacuation du camp des personnes réfugiées de Saint Denis cette semaine, pour observer et porter main forte aux associations engagées pour la dignité des personnes migrantes et réfugiées. Nous avons constaté à quel point nous devons faire mieux pour accueillir ces populations fragilisées et nous lançons un appel aux dons, pour venir en renfort des collectifs déjà impliqués dans la lutte pour la mise à l’abri et contre la pauvreté.

Des migrants ont été délogés de Saint-Denis et Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) dans la nuit du mercredi 17 au jeudi 18 novembre 2020.

Les écologistes se mobilisent également contre la loi sur la sécurité globale : prétextant une situation sécuritaire dégradée, le gouvernement alimente en réalité la surenchère sécuritaire dans notre pays, sans réel fondement.

Prenons le temps de nous réjouir, décision historique ! La saisine portée par Damien Carême, eurodéputé écologiste, pour obliger l’État à respecter son engagement à lutter contre le dérèglement climatique, a été approuvée par le Conseil d’Etat : l’État n’est plus seulement obligé de prouver qu’il met en place tous les moyens à sa disposition pour lutter contre le dérèglement climatique, il doit désormais répondre d’une obligation de résultat. Réelle avancée vers la prise en compte de l’urgence écologique dans notre pays, nous nous félicitons que ce combat trouve une résonnance nationale et légale.

Il nous est difficile d’appeler à la manifestation physique pendant cette crise sanitaire, pourtant, les sujets ne manquent pas. Samedi dernier le 21 novembre, nous avons participé à une journée de formation et d’apprentissage dédiée à la fin des violences faites aux femmes. Plus que jamais, pendant les périodes de confinement, les violences conjugales et sexuelles doivent être connues et combattues.

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