À propos de la politique du logement à Clamart

Clamart infos,  juin 2003

À PROPOS DE LA POLITIQUE DU LOGEMENT À CLAMART

Le logement redevient une cause d’exclusion dans notre région. Depuis des décennies, les gouvernements successifs ont entassé de plus en plus d’habitants en Ile de France : 20% des français habitent sur 3% de la surface du pays et le prix du mètre carré est hors de portée des revenus modestes. Pour la plupart des Franciliens, sauf à accéder aux habitations à loyers modérés, c’est le mal-logement garanti ou l’exode vers de lointaines banlieues. Pour les plus démunis, c’est pire encore.

A Clamart, voici deux ans que le foyer des Marisais, accueillant des sans domicile fixe en journée, a été fermé. Malgré plusieurs demandes des Verts, ni Clamart Habitat, ni la ville ne sont pas parvenus à trouver un local d’accueil pour cette population en grande précarité. Récemment, le conseil général puis le maire ont validé la vente au privé d’un pavillon du conseil général qui aurait pu être dédié à l’accueil des plus défavorisés. C’est intolérable. Une politique de logement social ne se réduit pas à la construction de HLM et il n’est pas souhaitable de bétonner la ville indéfiniment.

Nous demandons que les logements vides de Clamart soient rénovés avec l’aide du Pact-Arim(*) pour être attribués aux faibles revenus. Nous demandons un immeuble adapté pour accueillir les personnes en grande difficulté et les SDF.

Nous estimons indispensable la planification d’un développement équilibré entre les régions afin d’arrêter la densification francilienne qui ne profite plus qu’aux promoteurs.

Vincent Gazeilles

(*) Association pour l’amélioration des logements vétustes.

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