Jeunesse et violence

Il est des contrastes qui frappent. La France, pays des droits de l’homme et de l’égalité des chances, chantre de l’intégration, de la pluralité culturelle et d’un certain modèle social, voit une partie de sa jeunesse mettre à bas beaucoup d’illusions. Chacun, les acteurs de violence bien sûr, mais surtout les dirigeants de ce pays, devra assumer sa responsabilité. Maintenant, il s’agit de comprendre et faire preuve d’humilité en évitant les discours démagogiques et les solutions improvisées.

Des réponses existent, à condition qu’elles soient élaborées avec tous les acteurs locaux et les jeunes eux-mêmes, garçons et filles, à condition aussi qu’elles s’inscrivent dans la durée, au-delà des effets d’annonce et des alternances politiques. En vrac : re-déployer les moyens de l’éducation nationale, rétablir la police et les services publics de proximité, soutenir les initiatives associatives, accompagner les parents dans leur mission éducative, encourager les entreprises à modifier leurs critères de recrutement, médiatiser un regard positif sur nos banlieues, développer la mixité sociale (même à Neuilly !)…

A Clamart, notre politique de prévention s’appuie sur la valorisation et la complémentarité de tous les acteurs de terrain : associations, conseils de quartier, travailleurs sociaux, écoles et collèges, animateurs, police… Nous nous attachons à donner de la cohérence et du sens là où toute perspective semble s’éloigner, pour que demain, la jeunesse de nos cités soit la richesse de la France.
Dominique Meier

clamart info dec 2005

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