Les élu-es écologistes s’opposent à la suppression des emplois aidés pour la région Île-de-France

Les élu-es écologistes régionaux ont décidé de déposer un recours ce jour contre la décision administrative de stopper les attributions ou renouvellements d’emplois aidés en Île-de-France. Ils en demandent la suspension immédiate afin que cette décision n’ait pas pour effet la suppression pure et simple de nombreux emplois, tant pour les employeurs que pour les salarié-es concerné-es. Dans la seule Île-de-France, ce sont a minima entre 28 et 30 000 emplois aidés (CUI-CAE, emplois d’avenir, CUI-CIE, etc.) qui sont potentiellement concernés par la future circulaire.

Coordinateur associatif, médiateur culturel, animateur périscolaire, de nombreux métiers, associations, entreprises de l’ESS, établissements scolaires, centres sociaux, clubs sportifs seront affectés par la décision du gouvernement de geler subitement les aides de l’Etat pour ces salarié-es et leurs employeurs. Pour les élu-es écologistes, c’est une décision brutale, qui a des conséquences immédiates sur de nombreux emplois. La suppression de ces emplois place certaines structures associatives ou petites entreprises en grande difficulté, de manière si soudaine qu’elles ne sont pas en capacité de gérer des licenciements, tant pour les personnes salariées que pour la réorganisation de leur activité.

En Île-de-France, les élu-es régionaux avaient déjà dénoncé la suppression des emplois d’avenir dans les lycées (100 emplois pour la maintenance informatique dans les lycées), mais aussi la mise au ban des emplois insertion environnement et des emplois-tremplin que la nouvelle majorité a décidé de ne plus financer. Face cette décision gouvernementale, Mounir Satouri, président du groupe écologiste, s’indigne : “Après la Région, c’est maintenant l’Etat qui s’attaque à ces catégories d’emplois à destination des plus précaires. C’est un manque de reconnaissance du travail de terrain effectué par tou-tes ces salarié-es, dans tous les secteurs d’activité, qu’ils soient publics ou privés. Quand Mme Pécresse et M. Macron se mettront-ils dans la tête que nous ne parlons pas de chiffres mais d’humain ?

Pour les écologistes, la méthode est tout aussi inacceptable que la décision politique : “Décider au mois de juillet que plus rien ne sera possible au mois d’août est invraisemblable quand on est aux commandes. Faire ainsi fi des réalités de gestion quotidienne de l’ensemble des acteurs, sans aucune concertation, sans solution de rechange ou de transition est tout bonnement inacceptable,” a soutenu Julien Bayou, membre du groupe et président de l’association Pouvoir Citoyen.

Les écologistes rappellent leur plein soutien à l’ensemble des acteurs publics, associatifs, entrepreneuriaux ou sociaux face au flou juridique, financier et organisationnel dont ils sont victimes.

 Marion JEUNE
Groupe EELVA – Conseil Régional IDF

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