#Portrait d’écolo : Charlotte Nenner

« J’me présente, je m’appelle Charlotte »

La politique, ce sont aussi des personnes, alors faisons connaissance.

Parisienne du 10e et amoureuse de ma ville depuis plus de 25 ans, j’ai grandi en banlieue, pas loin de la forêt de Chaville.

Côté politique, j’ai un peu de bouteille. Je suis engagée chez les Verts depuis 1997 (!) et je n’ai pas connu d’autres partis. J’ai été élue à Paris de 2001 à 2008, Conseillère de Paris et adjointe au Maire du 10e. Je suivais toutes les questions transports et espace public et j’ai même été pendant quelques années au Conseil d’administration de la RATP. Je suis actuellement co-secrétaire de EELV Paris 10e et co-responsable de la commission Déplacements IDF. Ce qui m’intéresse c’est de sortir du cercle purement militant et d’amener le débat politique au coeur des discussions de tous les jours ou des grands soirs. J’ai hâte de pouvoir reprendre les « tertulias » et les ciné-débats.

Côté associatif, j’ai présidé l’association RAP (Résistance à l’Agression Publicitaire) pendant 6 ans ; l’occasion de participer aux négociations du Grenelle de l’environnement, sur l’affichage publicitaire. J’ai été aussi au bureau d’une crèche parentale et présidente des parents d’élèves de l’école du Faubourg St Denis à Paris (et je ne comprends pas encore tous les sigles de l’Education nationale !).

Côté professionnel, je suis salariée dans le privé. Je suis Directrice QHSE d’un groupe de 10 000 personnes, et ce 4 jours par semaine. Ce boulot, je ne l’ai lâché que pendant les 3 années de congé parental. Matheuse, fille de scientifiques, je reste attachée à mon métier d’Ingénieure, au monde du travail « normal ». Et surtout, je ne suis pas une professionnelle de la politique et j’ai toujours tenu à cet équilibre.

Et pour le reste, je raconte ma vie de vélotaffeuse sur un blog depuis quelques années.

Je souhaite maintenant m’engager au Conseil régional, de part mon attachement à Paris, mais un Paris qui ne vit pas retranché derrière les barrières du périphérique, un Paris ouvert et qui se construit avec la petite couronne et même avec les territoires franciliens plus éloignés. C’est aussi une envie de faire bouger les choses dans le monde des transports et du vélo. Penser la mobilité comme un droit, mais aussi et surtout comme un levier majeur de la lutte contre le dérèglement du climat, contre la pollution et le bruit.

Je suis candidate, avec Julien Bayou, pour une région écologiste et solidaire, en 6e position sur la liste de Paris (ce qui est une place charnière… suspense).

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